
Non à la hausse du prix de l’électricité : pour une politique énergétique pragmatique, souveraine et durable
Des associations de toute la France organisent la journée nationale du 24 mai pour alerter sur la politique énergétique et transmettre leurs demandes aux préfets et aux présidents des conseils départementaux.
Il y a encore quelques années, la France jouissait d’un modèle énergétique sûr, pilotable et décarboné, reposant sur le nucléaire et l’hydroélectricité. Ce modèle a été sacrifié par les gouvernements successifs, qui ont imposé un mix énergétique éclaté, massivement subventionné, dominé par des énergies renouvelables intermittentes. Résultat : une fragilisation de notre souveraineté énergétique, une remise en cause de nos capacités de stockage, et une instabilité croissante de l’approvisionnement.
La Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) fixe les objectifs de développement pour les 10 ans à venir. Dans se dernière version, son coût s’élève à 300 milliards d’euros, soit six fois le budget de l’armée, pour produire une électricité dont nous n’avons pas besoin : la France est déjà premier exportateur mondial, avec 89 TWh exportés en 2024, l’équivalent de la consommation de la Belgique. Pourtant, il est prévu de doubler le parc éolien et de quadrupler le parc solaire. C’est une absurdité économique et un non-sens industriel. Protéger l’environnement, c’est aussi ne pas construire ce qui est inutile.
Il est temps de faire des choix lucides. L’hydroélectricité, qui produit déjà 75 TWh par an, et les panneaux photovoltaïques installés sur les toits sont des solutions efficaces, largement acceptées. À l’inverse, les éoliennes provoquent des tensions locales et peinent à démontrer leur rentabilité. En 2024, leur production a baissé de plus de 12 %, malgré l’augmentation du nombre d’installations. La réalité est là : les Français paient l’addition. Hausse des factures jusqu’à +200 %, 1,2 million de coupures pour impayés – deux fois plus qu’en 2019.
Est-ce cela, la transition écologique ? Un modèle qui fait peser le coût sur les plus modestes, pendant que les subventions alimentent les industriels de l’éolien allemand et du solaire chinois ?
Nous disons stop !
La PPE doit devenir un véritable projet national, au service de l’intérêt général. Nous exigeons :
- un moratoire immédiat sur l’éolien et les champs solaires en zone agricole,
- l’arrêt du gaspillage d’argent public et de la destruction de l’environnement
- la prise en compte des énergies vertes thermiques renouvelables dans la loi de programmation
- la suppression des subventions à l’éolien et au solaire pour faire baisser la facture d’électricité des français
- la prise en compte de l’avis des élus
Pour cela, nous devons nous mobiliser.
📍 Rendez-vous le 24 mai à Moulins à 14h30 devant l’hotel de ville.