Ce jeudi 6 avril au matin s’est tenu l’audience en la Cour Administrative d’Appel de Lyon concernant le recours formé par la société Abowind contre le refus d’autorisation établi par le préfet de l’Allier en mai 2021 concernant le parc éolien sur les communes de Bransat Laféline.

Ce projet de 6 éoliennes de 241m de hauteur avait suscité un refus massif de la population et l’unanimité de l’administration contre lui du fait essentiellement de la taille démesurée des machines envisagées et d’un risque important pour la biodiversité.

Ce jeudi matin, le Rapporteur public chargé de présenter le contenu de la demande et les arguments de chacune des parties a conclu « qu’il soit enjoint au préfet de l’Allier de délivrer à la société CPENR de Bransat et Laféline une autorisation environnementale pour le projet éolien de Bransat et Laféline et de l’assortir, le cas échéant, de prescriptions indispensables à la protection des intérêts mentionnés à l’article L. 511-1 précité du code de l’environnement, dans un délai de deux mois à compter de la notification de l’arrêt ».

Même si le rapporteur a noté la taille importante des machines par rapport à la trame bocagère et n’a pas nié l’effet d’écrasement. Il a cependant estimé que cela ne générerait pas un impact excessif sur l’environnement des lieux. Il a également estimé que l’impact de l’implantation du parc n’était pas de nature à avoir un impact notable sur la biodiversité, notamment sur l’avifaune.

Le jugement est attendu début mai. L’affaire a été mise en délibéré pour 3 semaines « au moins ».

Pendant ce temps-là Abowind poursuit deux lièvres à la fois. Balayant les conclusions de l’enquête publique, des services de l’état, du préfet, le rejet massif exprimé par les habitants, le promoteur a décidé de présenter courant 2022 un nouveau projet de 4 éoliennes au même endroit avec des éoliennes de 200m de hauteur.

Concernant l’avifaune 3 des 4 machines restantes se trouvant sur des zones à enjeux considérés comme « fort » dans le dossier initial. Pour l’impact paysager, Abowind avait conclu dans la partie variante éoliennes 240m et 200m « les zones d’influence visuelle sont presque identiques malgré la différence de gabarit »

Vous n’en vouliez pas. Vous en aurez quand même…

Bransat 1 devant la Cour Administrative d’Appel de Lyon

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